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mardi 30 juin 2009

Alexandre Olofsson CN2011 ISG - Medias de masse et aliénation

La publicité destinée aux enfants est particulièrement montrée du doigt récemment. Au Québec, une loi a été promulguée récemment pour réglementer la publicité destinée aux enfants. La « Loi sur la protection du consommateur » interdit donc la publicité au Québec destinée aux enfants de moins de 13 ans. On a vu dans la partie sur les changements sociologiques, que les enfants sont des prescripteurs importants dans leur famille, ce qui peut poser problème à terme étant donné leur inexpérience et leur naïveté face aux campagnes publicitaires. L’étude « L’attitude de l’enfant envers une nouvelle marque : de la nécessité d’une phase de fixation ? » par Pecheux C. et Delaix C datant de 2002, montre bien que les enfants constituent un triple marché dans la mesure où ils ont les rôle de consommateurs, prescripteur auprès de leurs parents, mais ils sont aussi des consommateurs futurs. Etant donné la démographie actuelle due à la seconde guerre mondiale, la réduction du nombre d’enfants lié à une croissance importante du pouvoir d’achat, fait que l’activité de consommation a pris une place prépondérante dans la vie de l’enfant. L’institut de l’Enfant et du développement (IED), a chiffré l’influence des enfants sur 43% des achats familiaux.
Si des études ont pu mettre en évidence le fait qu’à 5 ans, plus de 50% des enfants croient tout ce que dit la publicité, on a aussi pu démontrer que ce chiffre devient quasiment nul à 12ans. Or beaucoup de publicités s’adressent à des enfants n’ayant pas encore d’esprit critique, mais les enfants se rendent compte très vite du fait que la publicité puisse souvent être mensongère, ce qui à long terme est un des facteurs qui limite actuellement l’impact de celle-ci sur les consommateurs.
La publicité pourrait être comparé à de la propagande, étant donné les moyens dont elle dispose (télévision, radio, presse, affichage, internet, street média…) et le nombre de personnes qu’elle peut atteindre avec ses message. Elle cherche à pousser les consommateurs à adopter tel ou tel produit en suscitant le désir, en détournant notre esprit critique. L’incitation à la consommation peut cependant tourner à de la manipulation.

La culture de masse naît dans le contexte de la révolution industrielle qui apporte dans tous les domaines socio-économiques une évolution sans précédent. Les techniques, les technologies et les rapports socioculturels évoluent et c’est alors que les premières formes de la culture de masse apparaissent. Peu à peu la culture de masse lie son histoire avec celle des médias de masse. La culture de masse peut se définir par une multitude de critères car elle n’a pas de définition figé dans le temps, elle est en constante évolution. Néanmoins il est possible de la définir à travers 3 actes fondamentaux celui de consommer, de « se médiatiser » (regarder la télévision, écouté la radio, lire une presse populaire) et de reproduire ses actes (consciemment ou non) en fonction de ceux des autres individus de la société dans laquel on vit.
Les médias sont nos amis
envoyé par P0L0. - L'info internationale vidéo.
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Source:



Mémoire personnel de 2ème année de Prép'ISG, réalisé avec Mr.Pasteur (directeur de la Prép) et Mr.Sillon (professeur de communication)

Le "tout publicitaire" a-t-il une influence sur les consommateurs ? Sebastien CHAGOT ISG CN-2011 GPA

Le comportement d'achat n'est pas totalement libre, il répond à de nombreuses sources d'influence dont la principale est la publicité.

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samedi 27 juin 2009

MOUGEOT Charlène, Gpe C, CN 2O11. L’effet de mode et le comportement du consommateur : le cas « Tecktonik »

Qu’est ce que la mode ? La mode est une stratégie marketing émanant des industries vestimentaires, alimentaires, cosmétiques, etc… visant à promouvoir tel ou tel produit de façon à ce qu’il devienne populaire et apprécié de tous afin que les ventes ne s’orientent et se multiplient que vers ce produits. Pour inciter à la consommation, les industries vont changer régulièrement de produit far. Ainsi le produit précédent deviendra obsolète et la limitation dans le temps du suivant lui confèrera une certaine rareté incitant les individus à consommer le produit à l’instant présent de peur qu’il n’existe plus demain. Après, suivre ou pas la mode devient subjectif tout comme les goûts. Qu’est ce que l’effet de mode ? L’effet de mode est un engouement des individus envers un produit ou une façon d’agir exogène aux industries. Bien sur, les industries peuvent déclencher des effets de mode si le produit lancé atteint un très fort engouement. Cependant, il y a des effets de mode que les industries n’avaient pas anticipés et vont mettre au point des produits qui répondront aux besoins de consommateurs adeptes à tel ou tel effet de mode afin de créer et développer une branche de marché lucrative. Nous allons prendre comme exemple d’analyse le phénomène « Tecktonik ». Nous verrons comment les industries ont utilisé cet effet de mode dans leurs campagnes publicitaires pour décupler les ventes de leur produit. La « Tecktonik » est à l’origine le nom que portaient les soirées spéciales « electro-dancers » nommée soirée « Tecktonik killer ». Cela fait au moins 10 ans que cette danse existe et 7 ans pour les soirées et elle à pris un nouveau tournant depuis l’été 2007. Cette danse s’est fait connaitre par de plus en plus de monde du fait de son originalité. Petit à petit une classe d’âge s’est approprié ce phénomène : les 14-18 ans. Les industries l’ont bien compris et on décidé de surfer sur cette vague en créant soit des produits directement dérivés du phénomène tels que des vêtements tout d’abord car l’electro-dance est plus qu’une simple danse c’est un concept, un mode de vie. On a le « look Tecktonik » qui comporte un « dress code » avec des couleurs fluo, des carreaux, des logos tête-de-mort par exemple et aussi une coupe de cheveux déstructurée. C’est donc tout d’abord les créateurs et organisateurs des soirées, Alexandre Barouzdin et Cyril Blanc, qui ont à eux tous seuls créer le marché de la « Tecktonik » en déposant la marque et en créant ensuite des magasins de vêtement portant la mention ou le logo « Tecktonik Killer » ou encore des cours de dance, des coiffeurs, des jeux vidéo présentés par les danseurs les plus connus et bien sur des albums de musique et des DVD. " hreflang="fr"> Les adeptes des phénomènes de mode consomment énormément de produits le concernant surtout dans un cas comme celui-ci puisque la « Tecktonik » est un mode de vie. Les consommateurs deviennent des « addicts ». Mais ensuite ce sont d’autre marque qui ont créé leurs produits adaptés aux electro-danceurs car ils savent bien que les individus adeptes de la « Tecktonik » seront attirés également par leurs produits même s’ils ne sont pas griffés « Tecktonik ». Il y a également des consommateurs qui n’aiment pas acheter les mêmes produits que tout le monde même s’ils appartiennent au même mouvement musical. C’est la volonté de se différencier et d’affirmer sa personnalité. " hreflang="fr"> Il y a ensuite des industriels qui ont introduit de l’electro-dance dans des campagnes publicitaires pour des produits qui n’ont rien avoir avec la « Tecktonik » juste dans un but de séduire les consommateurs. Comme tout phénomène de mode, il y a aussi des individus qui détestent. En effet les goûts son très subjectifs et parallèlement à l'engouement, un mouvement de critiques et de moqueries virulentes est né. Il a donc des consommateurs qui vont apprécier de consommer des produits ridiculisant ce phénomène. Certains industriels n'ont pas laissé passer cette vague non plus. " hreflang="fr"> Le phénomène de mode joue donc énormément sur le comportement des consommateurs autant pour acheter puisque les individus sont près à consommer beaucoup pour suivre le phénomène ou au contaire certains sont près à consommer des produits qui vont complètement à l'encontre de ce phéomène mais en quelques sortes ils y contribuent en le dénigrant et en consommant ces produits.

mardi 23 juin 2009

Internet explorer 8 : Moteur d'innovation .... marketing

Microsoft, Géant du logiciel et propriétaire du système d’exploitation le plus utilisé au monde commence à s’en rendre compte : Internet n’est pas leur domaine.

Google les surpasse en terme de moteur de recherche et d’application web. Yahoo en page portail. Mais pire encore, ils perdent beaucoup de terrain en terme de navigateur internet. Après Internet explorer 7 qui promettait beaucoup et qui n’a finalement pas changé grand chose, Microsoft lance internet explorer 8.

 

Mais essayons de mieux comprendre l'intérêt de mettre à jour son navigateur :

Depuis quelques années on peut aisément se rendre compte que les ordinateurs n’évoluent pas énormément contrairement au besoin constant de puissance des utilisateurs. Seule solution : Optimiser les applications. Depuis internet, ces dernières évoluent et migrent de plus en plus, utilisant la puissance des serveurs pour d’une part calculer à place de l’utilisateur et d’autre part pour mettre en avant l’échange de données et la communication. Les navigateurs sont précisément le support de ce nouveau type d’applications. C’est donc l’intérêt de les mettre à jour. Un navigateur plus récent sera plus rapide et la navigation de l’utilisateur sera d’autant plus fluide. Un petit test simple vous le prouvera, essayer d’ouvrir Facebook sur internet explorer 7, et ce même site sur Google Chrome. C’est flagrant !

 

Microsoft le sait pertinement, ils ne sont pas très au point quant à l’optimisation de leur navigateur.

 

Alors quand Firefox mise sur l’open source et la sécurité, quand Google Chrome et Safari misent sur la rapidité, Microsoft tourne le dos à la technique et s’oriente vers le Marketing ! Ses deux dernières campagnes pour promouvoir son navigateur ont été assez originales :

 

La première : 

http://www.browserforthebetter.com/index-htm.html#getie8:jMEbtyXyJ9S

 

 

 

Rendez-vous sur ce site entre le 8 Juin et le 8 Août et téléchargez Internet Explorer 8. En un clic, vous avez nourri 8 américains démunis.

 

 

C’est donc Microsoft et l’association Feeding America qui s’unissent pour combattre la faim dans le monde. Pour chaque téléchargement complet d’Internet Explorer 8, Microsoft s’engage jusqu’au 8 août 2009 à donner l’équivalent de 8 repas au réseau des 206 banques alimentaires de l’association Feeding America, association qui permet chaque année de nourrir plus de 25 millions d’américains.

 

La deuxième et plus récente campagne de microsoft est celle dont tout le monde parle sur la sphère internet au moment où j’écris ces lignes : tengrandisburiedhere.com

Microsoft Australie a eu la très bonne idée de “cacher” 10 000 dollars australiens sur internet. Vous l’aurez compris, c’est une chasse au trésor numérique.

 

Petit bémol, vous l’avez sûrement remarqué en allant sur le site, nul ne pourra trouver ces 10 000 dollars s’il n’utilise pas Internet Explorer 8. C’est la raison pour laquelle un lien vers le téléchargement est disponible sur ce point de départ du jeu. La page est d’ailleurs plutôt cruel avec les autres navigateurs, qualifiant Google Chrome de “terne”, Firefox de “vieux” et enfin Safari d’ennuyeux.

 

Autre bonne idée de Microsoft, utiliser les réseaux sociaux pour diffuser des indices et en particulier Twitter. Un indice par jour à découvrir en suivant “tengrand_IE8”.

 

De plus, les parodies commencent à affluer et on peut voir ici, une copie visant à promouvoir Chrome de google, et une autre promouvant Firefox.

 

Malgré leur caractère “anti- internet explorer”, ces parodies aident largement Microsoft à créer un buzz autour de leur nouveau navigateur.

Les plus curieux (comme moi) iront télécharger le navigateur pour voir la différence, certains l’adopteront. Ceux qui se prennent au jeu des 10000 dollars, seront eux, forcés à utiliser le navigateur et Microsoft espère peut être qu’il finissent par s’y habituer.

En tout cas, c’est un bon buzz pour Internet Explorer qui ne sera sûrement pas sans conséquences leur part de marché de plus en plus en baisse ces temps-ci..

 

D.Quenet, Dauphine 2009

Flash mobs, quand l’art se mêle au buzz marketing

 

Depuis maintenant un peu plus de 6 ans, un phénomène pour le moins curieux est apparu dans les grandes villes du monde : les “Flash mobs”. Ce terme qui est traduit en français par “foule éclair” désigne le rassemblement d’une foule de personnes dans un lieu public choisi, pour effectuer une suite d’actions convenues à l’avance et se disperser aussi rapidement qu’ils sont venus.
L'intérêt ? aucun. Du moins pour la plupart, car ces événements sont souvent comparés à des manifestations artistiques. Le premier en date a été observé en 2003 dans la ville de New York. Ce jour-là, si vous étiez au neuvième étage d’un de ses grands magasins, dans le rayon des tapis, vous avez sûrement dû être surpris par les quelques 200 personnes rassemblées autour d’un tapis particulièrement cher prétendant être entrain de se décider sur leur achat.

Depuis, la plupart des grandes villes ont leur propre site internet qui donne des instructions et informations sur le prochain rassemblement “flash mob”. En effet, organiser un événement de cette envergure avec autant de personnes inconnues les unes pour les autres, demande une préparation minutieuse du déroulement de la scène.

On peut citer par exemple le premier flash mob parisien, 28 Août 2003, musée du Louvre :
Une centaine de personne marche ensemble, rapidement, dans le hall, s’immobilise puis s’écroule. Une minute plus tard, ces mêmes personnes se relèvent, applaudissent toutes dans la direction de la porte principale puis disparaissent.

Depuis que la technologie devient de plus en plus présente dans la vie sociale, toute communication s’accélère. Un e-mail, un sms, un message facebook ou encore un post sur twitter donne la bonne information au bon moment.
Résultat : un buzz.

On peut donc aisément se demander comment profiter d’un tel buzz. Certaines marques connues ne nous ont pas attendu. L’effet flash mob a donc, depuis quelque temps, investi le marketing internet !

La bonne formule :
Un rassemblement, une action pertinente en rapport avec le produit, une vidéo youtube ou dailymotion, et un lien. On obtient une publicité aux retombées démesurées.

 

L’année dernière, Lastminute.com a décidé de profiter du “wait marketing”, procédé marketing selon lequel les consommateurs sont très réceptifs lorsqu’ils sont contraints d’attendre et s’ennuyer, pour organiser un flash mob dans la salle d’attente de l’aéroport de Stansted de Londres où une comédie musicale a été improvisée l’espace d’un instant.
Filmés par 7 caméras, 14 acteurs interviennent les uns après les autres dans une incompréhension générale. Un policier arrive pour demander le calme, mais il est lui aussi complice et se met donc à chanter. Cerise sur le gâteau, les chariots des voyageurs affichaient une publicité dont la phrase d’accroche était : “Quand êtes-vous allés pour la dernière fois au théâtre ?”
Une bien jolie réussite donc pour lastminute.com qui s’est assuré de faire diffuser la vidéo sur internet par le biais d’une agence spécialisée. Mais voyez plutôt :

 



Le 5 novembre dernier, c’est au tour de Canon d’organiser un flash mob gare Montparnasse sur le thème : A quoi ressemblerait votre quotidien à reculons ? Le but : promouvoir leur collection de caméras numériques.
De la même manière que tous les autres événements, une centaine d’inconnus se rassemble dans le hall, s’immobilise une minute puis, effectue leur action à l’envers.
La vidéo :



Avez-vous vu la bande annonce du film de M.Night Shyamalan, “Phénomènes” ? Dans cette dernière, on voit des individus qui marchent et s’écroulent d’un coup sous l’effet d’une toxine que les plantes créent dans le but de se “protéger” de l’espèce humaine qui pollue le monde. Cette scène ressemble curieusement à l’action des personnes lors d’un flash mob.
L’équipe marketing du film ne s’est pas privée d’utiliser la ressemblance. Le 11 décembre 2008, à l’occasion de la sortie en dvd du film, des phénomènes étranges se sont produits en plein coeur de Paris ...


Le dernier flash mob a été réalisé par l’opérateur de téléphonie mobile Allemand T-mobile, qui a réussi un joli “coup de pub” à la gare de Liverpool Street à Londres.
Le 15 janvier vers 11h, une musique résonne dans tous les hauts-parleurs du hall de la gare où des danseurs commencent à effectuer quelques pas au milieu de la foule. Au fur et à mesure, d’autres danseurs se joignent à la chorégraphie pour constituer au final une troupe de plus de 350 personnes effectuant les mêmes pas en même temps

 


Comme on peut le voir à la fin de la vidéo, les caméras sont rivées vers le reste des passants qui, comme on peut le supposer, partage la scène par téléphone. Puis, vient le slogan : “Life’s for sharing” ou encore : La vie est faite pour partager, sous entendu par téléphone, à n’importe quel moment, n’importe où, et c’est l’esprit même des flash mobs.



Ces improvisations artistiques ont néanmoins, un coût. Pour ce dernier exemple, 80h de répétitions ont été nécessaire, 350 danseurs sollicités dont 50 professionnels. Le retour sur investissement est-il donc à la hauteur ? Selon Canon, leur buzz a attiré plus de 150 000 visiteur sur leur site. Pour T-mobile, ce ne sont pas moins de 3 millions de vues sur youtube en à peine ... 3 semaines.

C’est donc un pari plus que réussi pour ces marques qui profitent d’un effet de mode artistique, amusant et intéressant pour les internautes.
Au final, le public est conquit, l’effet désiré est au rendez vous, et les retombées dépassent les attentes, à condition que le produit soit en adéquation avec l’action, le lieu ou encore le moment du flash mob..

 

D.Quenet, Dauphine 2009

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