eMarketing

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 13 avril 2012

Beats by Dre: évolution d'une stratégie autour d'un casque.

Pour ceux qui ne connaissent pas le célèbre casque Monster Beats by Dre Studio, c’est un accessoire de mode (en plus d’être un casque) au design attrayant qui nous offre l’une des meilleures qualités de son du marché. Beats by Dre, c’est une marque de casque audio lancer par le rappeur Dr Dre, Noel Lee (PDG de Monster Cable Product) et Jimmy Iovine (producteur américain qui a travaillé avec John Lennon, Bruce Springsteen; il a récemment lancé Lana Del Rey) en 2008.

En claire, Noel Lee apporte le savoir-faire, Dr Dre apporte l’image et Jimmy Iovine apporte toute la stratégie marketing. Jimmy Iovine, véritable geek de la musique, s’étonne lorsqu’il dit « quand vous rendez compte que toute une génération a écouté pour la toute première fois de la musique dans ces tout petits petits écouteurs, vous réalisez que nous avons un problème » . Il ajoute « durant la dernière décennie tout le monde s’est concentré sur le vol. Mais c’est juste l’industrie de la musique qui perd son modèle économique. Ce qui se passait aussi, et peu de personne y ont prêté attention, c’est qu’elle a perdu aussi son âme avec la dégradation du son ». Avec le Beats Studio, mais aussi les autres produits de la marque comme le Beats Pro et le Beats Solo, Jimmy Iovine se démarque rapidement de ses concurrents en utilisant son carnet d’adresse et ses contacts dans l’industrie musical pour mettre en avant son produit. Du coup le Beats Studio, est porté par des célébrités, se trouve dans des clips vidéo comme ceux de Will.i.am, David Guetta, Lady Gaga. Le casque bénéficie en claire d’une publicité peu onéreuse qui se diffusera dans le monde entier. C’est du marketing simple mais très efficace qui a pour cœur de cible les jeunes. Puis la marque a eu besoin de se renouveler avec la mise en place d’éditions limitées dont certains ont associé à des artistes, des sportifs et même des équipes de sport. Il ne manquera plus que l’édition spéciale du PSG pour être au complet.

En Août 2011, HTC devient actionnaire majoritaire de Beats by Dre, après avoir investi 300 millions de dollars elle obtient 51% des parts de Beats by Dre. La stratégie marketing est, aujourd'hui, d’élargir la gamme pour conquérir de nouveaux segments avec notamment des spots publicitaire pour faire mieux connaitre la marque auprès du grand public. Bien qu’HTC soit les nouveaux patrons, Dr Dre prête toujours son image pour faire connaître son produit.

Avec cette stratégie on voit de plus en plus d’autres célébrités porté ce casque et notamment des femmes. On prévoit qu’en 2012 « le Must Have high tech » sera le Monster Beats Studio !

Nasser Hamadouche - MIAGE SITN

Pages Jaunes en action !

Si je vous dis Pages Jaunes, vous me répondez : site web, bottin ou peut-être penserez vous à ce père et ce fils qui profitaient de la vie grâce au service d'informations. Mais le leader de la recherche d'informations s'illustre aussi sur le terrain de l'application mobile et à décidé de nous le rappeler !

Lire la suite

Le cas Android: la stratégie marketing de Google

Initialement spécialisé dans la recherche web, Google à su diversifier son activité en étendant son activité au service de messagerie (Gmail) à la bureautique en ligne (Google documents) son réseau social (Google+) et surtout son OS pour mobile Android. Crée en 2007 le système d’exploitation Android a réussi à se bâtir une réputation solide avec une part de marché imposante. Ceci est dû non seulement aux innovations technologiques, mais également à une stratégie marketing qui a pu tenir le choc face aux concurrents et particuliers à la firme Apple leader absolu de ce marché en 2007.

Le marché en 2007
Le marché des Smartphones a connu une évolution exponentielle depuis 2007. En effet, ces appareils étaient réservés au monde professionnel ou aux élites. Peu d’acteur sont cependant présents sur le marché qui est alors dominé sans conteste par Apple, qui offre déjà un appareil futuriste puissant extrêmement puissant. Apple développe également l’AP Store donnant ainsi la possibilité à ses clients de télécharger des applications en ligne augmentant d’avantage les capacités du téléphone. La croissance continue du marché et la présence de peu d’acteur attire particulièrement Google qui souhaite diversifier son activité.

La stratégie de diversification de Google
C’est dans cette perspective de diversification de son activité que Google rachète l’entreprise Android spécialisée dans l’architecture des téléphones. Deux ans plus tard, Google divulgue sont OS mobile et son alliance d’entreprises liée aux technologies mobiles (open Hanse Alliance). La firme adopte alors un business model différent de son concurrent Apple en optant sur un OS basé sue Linux (Open Source). Dans le même cadre, Google choisit de ne pas se lancer dans le hardware, mais crée plutôt des alliances avec les plus grands constructeurs mondiaux, comme Samsung, LG, HTC… Aussi, le système Android se voit installé sur des milliers de terminaux de marques différentes.

La place d’Android sur le marché
Grace à son business model novateur, Google réussit à imposer son OS et devient le concurrent direct d’Apple. La firme de Moutain décide de sortir son propre mobile : le Nexus One. Malgré ses performances élevées, le téléphone connait un échec foudroyant et Google se retrouve obligé d’arrêter sa production. Il décide alors de refocaliser son activité sur l’OS et d’attirer de nouveau constructeurs de mobiles. Cette stratégie rapporte rapidement ses fruits puisqu’en 2011 Google détenait environ 47,3% du marché des Smartphones et avec Apple il constitue 75% du marché américain.
Le point fort dans la stratégie de Google est d’avoir pu se détacher du modèle d’Apple qui dominait le marché à l’époque. En effet, de cette façon, il a ciblé un autre publique, certes moins élitiste que celui de l’iPhone, mais beaucoup plus large. Ceci se voit également au travers de l’échec de l’expérience du Nexus One qui n’a pas su rivaliser avec ses concurrents. Google n’a pas d’expertise quant à la construction de mobile contrairement à ses concurrents et c’est pout cette raison qu’il a préféré se concentré sur son cœur de métier : le développement de son OS comme l’affirmait sont ancien PDG Eric Schmidt dans sa déclaration : À chacun son métier. A Google la partie logicielle et aux professionnels de la profession la fabrication et la commercialisation des téléphones
Hachimia MAZOUZ

L'utilisation du marketing par l’industrie musicale au siècle de l’Internet

L’industrie musicale fait face depuis plusieurs années à un environnement économique difficile mais aussi à une modification du cœur de son business : autrefois limité au seul support physique qu’était le CD, elle doit maintenant subir la concurrence d’Internet, où la musique peut se partager à travers des canaux variés dont les principaux représentants sont les sites d’hébergement de vidéos (Youtube, Dailymotion,etc.), les services d’écoute de musique à la demande en streaming (Deezer, Spotify, etc.) mais aussi les réseaux illégaux d’échanges de fichiers (eMule, Torrent, etc.).


Face à ces menaces, l’industrie musicale a invoqué la législation afin d’endiguer ce phénomène nuisant à sa rentabilité. Néanmoins, consciente qu’au-delà d’une simple mode, ce phénomène a induit une modification de comportements de ses clients, l’industrie musicale a utilisé le marketing pour venir à la rescousse d’un secteur sinistré, en proposant un autre mode de communication entre ses artistes, et ses clients, mais aussi en utilisant à son avantage les possibilités offertes par le canal qu’est l’Internet.

Création d’une relation « Artiste » - « Fans »

Le développement d’Internet a permis l’intensification des communications entre les artistes et les acheteurs, permettant ainsi de créer une relation de confiance et de réciprocité entre ceux-ci, et ainsi diversifier les modes d’achat : tous les artistes, possèdent aujourd’hui un site internet dédié ou un relai sur la toile (MySpace, Facebook, Blog, etc.) où les « fans » vont pouvoir dialoguer avec leurs artistes préférés, ou tout du moins le représentant de la maison de disques en charge de celui-ci. Ils peuvent ainsi partager sur les réseaux sociaux leurs passions pour leurs artistes préférés et ainsi être un outil de communication indirect en faveur des artistes concernés
En adoptant une position critique, on peut penser que ces liens factices, culpabilise de facto le « fan » : « Je ne peux pas me permettre de voler le travail de cet artiste, avec qui j’ai communiqué, avec qui je suis proche ».

Évidemment, toutes ces initiatives de communication n’ont pas pour volonté de rétablir l’industrie musicale : nous ne parlons pas ici d’initiatives personnelles, où des artistes ont lancé des projets sans le support des maisons de disque (nous pouvons citer le groupe Radiohead de proposer son album au prix que l’acheteur souhaitait payer pour l’acquérir) mais de projets ou artistes plus « mainstream ».

Des clients de plus en plus difficiles à satisfaire

Nous parlions plus haut de la modification des habitudes de consommation : il parait intéressant de rappeler qu’Internet a été un formidable outil de démocratisation musicale, permettant à chacun de se forger une identité musicale en rendant disponible aux masses l’accès à des musiques diverses, et cela à un coût quasi nul, éduquant ainsi les auditeurs.
Cette situation a obligé l’industrie musicale à repenser sa stratégie, et plus uniquement en utilisant la loi pour interdire le piratage, mais en ciblant les segments qui ne sont plus intéressés par la musique « mainstream » et ainsi en proposant des créations modelées pour plaire à un public plus exigeant. Nous assistons ainsi à la déclinaison qui a été faite dans d’autres secteurs où nous sommes passés d’un marché de masse, à un marché segmenté pour finir sur un marché individualisé, bien que la prise de conscience de l’industrie musicale soit quelque peu tardive.
L’industrie musicale a ainsi compris l’intérêt de se servir des relais que peuvent représenter les sites indépendants tels que les blogs ou les sites de critiques musicales pour répondre aux attentes de ses nouveaux clients: un effort important est fait afin de convaincre ces pionniers (dans le sens où ils sont ceux qui vont influencer les tendances musicales de demain) de faire la promotion des artistes dans leur espace de communication, en offrant notamment des avantages à ceux-ci (informations, cadeaux, etc.)

L’artiste en tant que création marketing : Lana Del Rey

Dans un registre beaucoup plus poussé, nous avons assisté plus récemment à la création d’une artiste « faite » afin de plaire à un public de « connaisseurs », en la personne de Lana Del Rey, copie du 21ème siècle de Nancy Sinatra.

Lancée à partir d’un clip fait « maison », de chansons calibrées et d’une esthétique 60’s très étudiée, l’artiste a réussi à créer le buzz sur l’Internet, avant même la sortie de son premier album, son premier clip totalisant 15 millions de vues sur Youtube, son premier album entrant directement n°1 des ventes en France.
Néanmoins, une fois le projet marketing éventé, l’artiste a du faire face aux critiques des médias spécialisés, lui reprochant de n’être qu’une création « marketing », un leurre dans un domaine artistique.

De notre point de vue, ce jugement nous apparait quelque peu injuste : il s’agit juste de la prise de conscience d’une partie de l’industrie musicale de la nécessité de pouvoir toucher de nouveaux marchés en proposant des produits qui correspondent à de nouveaux segments, même si l’aspect artistique en est négligé. Il faut souligner que de cette manière, l’industrie musicale quitte ainsi sa position de victime qu’elle a adopté ces dernières années, en proposant de l’innovation et en utilisant à des fins mercantiles l’Internet.

Campagnes publicitaires en Réalité Augmentée

La réalité augmentée est une technologie qui ajoute des éléments virtuels à des images capturées par une caméra. Cela crée une nouvelle dimension dans laquelle la réalité et la fiction se rejoignent.

C’est une innovation très spectaculaire qui permet une meilleure interaction avec le public, et pour cette raison elle a commencé a conquérir le domaine de la publicité et du Marketing. Bien qu’il s’agit d’une nouvelle technologie, des grands annonceurs ont lancé des campagnes publicitaires en Réalité Augmentée. Voici quelques exemples :

1. BMW Z4 En Avril 2009, la société automobile allemande a lancé son nouveau modèle Z4 avec une campagne en réalité augmentée qui utilise la technologie MagicSymbol. Avec un webcam et un code imprimé, les utilisateurs peuvent virtuellement conduire la BMW Z4, laquelle dessine des œuvres d'art sur l'écran de l’ordinateur.


2. Stella Artois En Décembre 2009, la marque belge de la bière Stella Artois a lancé une application mobile qui combine la technologie GPS avec les adresses de bars et une bonne dose d'interaction avec l'utilisateur. Avec cette application, l'utilisateur peut connaître quels sont les bars plus proches qui vendent des bières Stella Artois et comment y arriver.


3. Visitez Clearwater / St. Petersburg En Mars 2011, l'office de tourisme de Clearwater / St. Petersburg (Floride) a lancé une révolutionnaire campagne de réalité augmentée dans le secteur du tourisme pour faire connaître ses principales attractions au public.


4. Airwalk & Goldrum En Novembre 2010, Airwalk & Goldrum a lancé une application de réalité augmentée qui permet aux utilisateurs de voir des chaussures géantes dans les rues de New York ou dans les plages de Californie ou bien de les acheter par téléphone mobile.


5. Axe En Mars 2011, Axe a lancé une campagne remarquable de la réalité augmentée dans une gare de train à Londres. Dans la gare il y avait des pancartes invitant les voyageurs a regarder un écran géant ou ils pourraient se voir entourés des anges qui sont apparu dans la dernière publicité de la marque.

utilisateur :
Ecrire un message
se déconnecter
made by KMCMS.net © 2008